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Soyez Sport sur IDFM 98.0

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25 juin 2011

Le Pari(s) Qatari

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Pour comprendre à quel point le rachat du Paris-Saint Germain est plus anecdotique qu’il n’y parait, il nous suffira de procéder à un calcul très simple. Munissez-vous d’un papier et d’un crayon … vous êtes prêts ?

Top ! Le Cheick Hamad Al Thani s’est offert le PSG (mon club de coeur) pour 50 millions d’euros, sachant que sa fortune est estimée à 60 milliards d’euros (ce qui représente 1200 fois le prix de l’investissement). Bertrand lui, bosse chez Midas, payé au SMIC. Si lui aussi devait racheter le club de la capitale pour un prix 1200 fois inférieur à son salaire, combien lui en couterait-il ? Réponse : 89 centimes d’euros. Conclusion du problème. Le richissime qatari se paye mon PSG pour un prix équivalent à celui … d’une chouquette.

 Pourtant il faut bien l’avouer, passées les railleries, ce rachat constitue une excellente nouvelle pour le football français. Rendez-vous compte. 17 ans que Paris n’a pas gagné un championnat, 6 ans qu’on a pas vu le Parc accueillir un match de Ligue des Champions. Désormais, tout ça, c’est fini. D’abord parce qu’on a enfin réussi à se débarasser d’Edel. Mais mieux encore, avec le fric qu’Al Thani va injecter dans le club, on aura une équipe taillée pour la victoire, avec des stars et tout le bordel. Première recrue de renommée mondiale, Leonardo comme directeur sportif. Imaginez le tableau … On  parle de Leonardo, ex-international, champion du monde qui vient do Brasil. Si lui, c’est pas un aimant à starlettes du ballond rond, je ne sais pas ce qu’il nous faut. Ça va être autre chose que ces petits kikis d’Erdinç et d’Hoarau. Non là on vise le top niveau.

Comment donc expliquer que Eto’o ait dit non ? Que Forlan ait dit non ? Que même Varane ait dit non ? Varane, un joueur LENSOIS. C’est franchement pas une star le Varane. Il est pas mauvais hein, mais enfin il fait pas rêver. Z’avez d’jà vu un mec à la caisse du Décathlon demander à se faire floquer Varane sur son maillot ? Non, jamais ! Résultat, c’est le Real Madrid qui le récupère, le club le plus endétté du monde. Ce qui prouve qu’il ne suffit pas d’un bon carnet de chèques pour faire du bon football. Que l’histoire, le prestige, et (surtout) un championnat digne de ce nom dans lequel évoluer, restent heureusement d’excellents arguments de vente. Alors nous, pendant ce temps, il nous restera les anciennes gloires déchues, les retraités. On va faire un truc très simple : avant les vieux de la vieille partaient finir leur carrière au Qatar, désormais, ce sera l’inverse, les qataris viendront directement en France. Ça fera économiser le déplacement.

Ceci dit, il faudra s’adapter, la nouvelle direction implique quelques changements. Désormais la consigne est simple : dans les gradins on ne veut plus voir ni femmes, ni alcool, ni personne qui se soit moqué de la candidature qatarie au mondial 2012, sous peine de se voir lancer une fatwa. Alors ce ne sera pas toujours drôle c’est vrai, mais maintenant le Parc des Princes (qui n’aura jamais aussi bien porté son nom), ça va être grand luxe. Le Plazza Athénée et le Ritz, toutes ces merdes à côté, c’est le Kosovo. Des cages en or massif, des douches qui crachent du Champ’, ou encore des places chauffées, voilà ce qui nous attend, nous supporters. A noter que pour tout nouvel abonnement à la tribune Auteuil, une burqa est offerte. Certes, les Boulogne Boys vont tirer un peu la gueule, d’autant que les matchs de Ligue 1 seront dorénavant retransmis sur Al Jazeera, mais ma (mauvaise) foi, c’est pour la beauté du jeu.

Quant à moi, j'attends de voir si c'est le foot-business qui l'emporte. Réponse dans un an. En attendant, les cops d'Auteuil et de Boulogne vont devoir changer leurs habitudes. Fini les "Fiorèse en****!" ou encore "Troussier, ni*** ta mère!". Désormais, on respecte le ciel et on apprend l'hymne Qatari. C'est la moindre des choses!

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23 juin 2011

Programme

Invités de l'émission du vendredi 24 juin 2011

 

- Marc-Angelo SOUMAH, président de la Fédération Française de Football Américain. La Ligue d'Ile-de-France, la FFFA et le CDFAS d'Eaubonne viennent de signer une convention permettant la mise dès la rentrée prochaine d'un pôle régional de formation et d'entrainement. Vingt espoirss de la discipline auront la chance d'évoluer dans un mini INSEP tout en étant encadrés. Notre invité nous en dira davantage.

- Eric CLERT, journaliste de sport au Dauphiné Libéré à l'occasion de la sortie de son livre, Handball, l'épopée de la meilleure équipe du monde. De la reprise en main d'une équipe de France au fond du gouffre en 1985 jusqu'au titre mondial de cette année, l'auteur nous fait revivre les plus belles années de la plus équipe de l'histoire du sport français. Il nous en parlera.

- Bertrand MERLOZ, journaliste de sport au Parisien Val d'Oise. A ses côtés et tout au long de l'émission nous passerons en revue la saison des clubs et des sportifs franciliens. Succès, défaite, grande joie ou petite peine nous tenterons de faire le tour de l'actualité sportive de cette saison 2010-2011.

 

N'oubliez pas, pour cette dernière, émission exceptionnelle d'une heure! N'hésitez pas à réagir en direct via le blog. On vous attend nombreux!

22 juin 2011

Emission spéciale vendredi pour la dernière!!!


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ATTENTION

Vendredi 24 juin 2011, dernier numéro de Soyez Sport.

Pour l'occasion, l'émission est exceptionnellement rallongée. Ce n'est pas une demi-heure mais une heure de sport qui vous attend!

Bertrand Merloz, responsable du service des sports du Parisien-Val d'Oise, sera dans nos studios. Nous ferons avec lui le tour de cette saison sportive.

On vous attend nombreux! A vendredi, pour la dernière!

22 juin 2011

Bilan de la saison : basket francilien

Nouveau volet de nos bilans de cette saison 2010-2011. Après le rugby, le football et le handball,on complète le carré magique du sport en s'intéressant au basket.

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Si la logique veut qu’on regarde habituellement ce qui se fait de mieux, de plus beau, de plus performant et donc, en matière de sport, que l’on regarde le haut niveau, il faut bien avouer que cette saison, on a été beaucoup plus attentif et on a davantage salivé devant le championnat de France de Pro B que devant celui de Pro A. Sur la ligne de départ, l’Ile-de-France comptait le Paris-Levallois en élite et Nanterre dans la catégorie du dessous.

Commençons par le club de la capitale. Quatre victoires sur les cinq premiers matchs et voila qu’on s’est pris à rêver du haut de l’affiche pour le PL. Huit défaites d’affilées plus tard, nos espoirs étaient bien douchés. Une terrible série qui a entrainé le départ du coach d’alors, Jean-Marc Dupraz, mais a surtout précipité le club vers les bas fonds du classement. Au terme d’une intense lutte contre la relégation, le PL termine à la dixième place mais ne nous y trompons pas,  celle-ci est surtout du à un concours de circonstances de dernière minute extrêmement favorable puisque le club occupait encore la première place de non-relégable à une journée de la fin.

Face au Paris-Levallois, se glissait peu à peu dans l’actualité la JSF Nanterre. Club familiale par excellence, le président Jean Donnadieu, au club depuis 35 ans, n’est autre que le père de l’entraineur, Pascal, aux manettes depuis plus de vingt ans. Ensemble, ils ont permis à ce qui n’était à la base qu’un club de quartier de monter tous les échelons du basket hexagonal. En Pro B depuis sept ans, Nanterre a réussi cette saison l’improbable. Au terme d’une saison maitrisé de bout en bout la JSF a décroché son billet pour la Pro A et a même remporté le titre au terme de play-offs qui n’ont rien eu d’un parcours de santé.

Deux clubs en Pro A, l’an prochain, il y a de quoi avoir le sourire vous me direz. On sourit, pour le moment. Les raisons de s’inquiéter, ou du moins, d’être prudent, sont nombreuses. La première étant que depuis plusieurs saisons, nombreux ont été les clubs à faire l’accesseur entre les deux étages. Ensuite, la saison décevante des Parisiens ainsi que l’instabilité chronique aussi bien dans les résultats que dans l’effectif condamne probablement ce club à jouer une nouvelle fois le maintien. Dernière chose, nos deux clubs franciliens souffrent de moyens extrêmement réduits. A l’heure de trouver de nouveaux partenaires, la concurrence fait rage et il n’est pas certain que cela profite à l’un des deux. 

22 juin 2011

Bilan de la saison : handball

Après le rugby et le football, Soyez Sport ouvre pour vous un nouveau volet des bilans de la saison écoulée. Au programme, cette fois, du handball.

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Un sport dans lequel l’Ile-de-France est plutôt bien représentée avec cette saison trois clubs en Première division pour quatorze équipes engagées. Beaucoup de clubs, certes, mais qui n’ont pas brillés.

Dernier club francilien de la saison, Ivry. Une saison qui semblait devoir se passer dans le ventre mou du classement pour l’ancien club du champion du monde Luc Abalo.  Mais faute à une fin de saison catastrophique, sans aucune victoire lors des dix dernières journées, les Ivryens jouaient leur maintien lors du dernier match. Epilogue heureux malgré une nouvelle défaite à Nimes. Le maintien est donc acquis a la faveur de la défaite de  leur concurrent direct pour le maintien, Cesson. Maigre consolation pour les Val de Marnais, puisque  leur gardien,  Francois-Xavier Chapon, termine 4ème meilleur gardien de la saison. Autre club qui jouait son maintien lors de la dernière journée, le Paris-Handball.

De retour en première division après une saison au purgatoire, les Parisiens ont vécu une saison rocambolesque. Leur coach du début de saison, l’ancien champion du monde et capitaine des bleus, Olivier Girault a démissonné en février, remplacé par le pompier de service au Paris-Handball, Maxime Spencer. Un dénouement heureux, là-encore, pour les Parisiens, qui obtiennent leur maintien à la dernière journée grâce à une victoire sur le Tremblay-Handball.

Des Tremblaysiens qui terminent le championnat à la 7ème place,  une contre-performance qui s’explique notamment par la mauvaise attaque du club, bien qu’emmenée par le champion du monde Arnaud Bingo, l’attaque du club de Seine-Saint-Denis est la 2ème moins bonne de ce championnat. Mais les joueurs de Stéphane Imbratta ont pu se reposer sur une solide défense, la troisième de l'héxagone, qui leur a permis notamment de réaliser un beau parcours en coupe des vainqueurs de coupe , seulement battus en finale par les allemands de Gummersbach.

Pour l’année prochaine, nos trois clubs franciliens seront quatre puisque Créteil remonte dans l’élite, un an à peine après sa relégation, auréolé d’un titre de champion de France de deuxième division. A quatre équipes sur 14, espérons qu'au moins un des clubs sera en haut du tableau en juin prochain….

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20 juin 2011

Résultats du week-end

Au programme de ce dernier week-end : pluie, vent et grisaille. C'est comme ça depuis plusieurs semaines maintenant... Et vous! Oui, vous! Vous qui criez haut et fort à chaque apéro que le sport vous l'aimer et le suiver. Et bien à l'image du temps, vous avez encore fauté et n'avez pas suivi l'actualité sportive! Bouhhhh! Heureusement, Soyez Sport est là et vous propose un petit résumé.

On commence avec du rugby. L'exploit était tout proche pour Massy. Défait 16-24 sur leur terrain en demi-finale aller de Fédérale 1 par Périgueux dimanche dernier, les Essonniens n'avait pas le choix et devaient l'emporter d'au moins huit points pour se qualifier en finale et, surtout, pour monter en Pro D2. Malheureusement pour eux, et bien qu'ayant mené tout au long de la rencontre, les joueurs de Jeff Dubois remportent le match 25-20 mais perdent la qualificationau bout des douze minutes d'arrêt de jeu à cause d'une ultime pénalité périgourdine. Un dénouement à en pleurer. La critique est sans doute facile mais les six puis douze minutes de temps additionnel accordées par l'arbitre à chaque fin de mi-temps ont de quoi susciter beaucoup d'imcompréhension. Massy évoluera donc à nouveau en Fédérale 1 l'an prochain mais sort la tête haute de cette belle saison.

On enchaine avec du football US. Finale du championnat de France samedi au stade Charléty. Les Flashs de La Courneuve et leur huit titres de champions défiaient les surprenants Centaures de Grenobles promus cette saison et déjà en haut de l'affiche. Ces derniers avaient réalisé l'exploit de battre en demi les Argonautes d'Aix-en-Provence mais n'ont pu rééditer une telle performance. Victoire des Flashs, 45 à 27, qui remportent donc un neuvième Casque de Diamant, le sixième en sept ans, faisant des franciliens le club le plus titré de l'histoire du football US français. La prochaine saison reprendra aux alentours de janvier 2012 et l'Ile-de-France comptera une nouvelle fois trois clubs au plus haut niveau puisque les Flashs seront accompagnés des Templiers d'Elancourts et des Cougars de Saint-Ouen-L'Aumone. On en salive déjà!

De l'athlétisme à présent. Se tenaient ce week-end les championnats d'Europe par équipe. La France réalise une performance en demi-teinte, ne terminant qu'à la cinquième place mais étant crédité d'une performance de haut niveau par l'intermédiaire de Chistophe Lemaitre qui a remporté son 100 mètres en améliorant son record national (9"95). Concernant nos athlètes Val d'Oisiennes, Véronique Mang réalise une grosse performance en remportant elle-aussi son 100 mètres, en 11"23. Quant à Myriam Soumaré, elle ne termine que quatrième de son 200 mètres et s'est même bléssée en participant, avec Mang, au relai 4 fois 100 mètres, qui a vu la France se classer cinquième.

On termine avec du water-polo. Clap de fin sur cette saison mouvementée et marquée par la grève des arbitres et des joueurs en début d'année. Le CN Marseilles décroche un 33ème titre de champion en battant en finale son second en saison régulière, il s'agit de Montpellier. Il a fallu une belle pour départager ces deux équipes, et finalement le CNM l'emporte 10-5. Le club de Taverny, de son côté, jouait les matchs de classement pour les septième et huitième place face à Strasbourg. Au terme d'une saison de lutte intense pour éviter la relégation, le TNS termine à une étonnante septième place. De bonne augure en vu d'une nouvelle saison en élite.

Voila, c'est tout pour le moment et c'est déjà pas mal. En attendant, n'oubliez pas... Soyez Sport! Rendez-vous vendredi pour la dernière émission de la saison.

17 juin 2011

Bilan de la saison : football francilien

 

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C’est la fin de saison, l’heure du bilan. Après le ballon ovale la semaine passée, place aujourd’hui au ballon rond. Et pour commencer, honneur à la meilleure équipe de la région et bientôt de France, le Paris-Saint-Germain.

Une saison schizophrène pour des Parisiens, passés par toutes les émotions. Les mauvaises d’abord, avec un début de saison indigne de leur statut, qui coûte à Coupet sa place de titulaire dans les buts. Une reprise ensuite, qui mène ces mêmes parisiens vers les sommets du classement au cœur de l’hiver ; emmenés par celui qui  est présenté comme leur sauveur, leur messi(e), leur saint, Nêné, au point d’être pressenti en équipe nationale du Brésil. A l’aube de l’année 2011, les Parisiens jouent sur les quatre tableaux et se mettent à rêver.  Mais une saison du PSG sans crise, ça n’existe pas. Même quand tout va bien, il faut que ça aille mal. Alors le coach Kombouaré s’en mêle. Se met en mode Gilles de la tourette, « joueurs de merde », « ferme ta gueule » et d’autres insultes encore plus fleuris fusent contre Edel et Sessegnon. Le premier finit la saison sur le banc et le second quitte le club. Et la c’est le début du coup de mou parisien. Comme tout joueur brésilien du PSG qui se respecte, Nêné s’emballe, et n’est plus décisif. Les joueurs de la capitale sont sortis peu à peu de toutes les compétitions et s’accrochent à leur espoir d’attraper un strapontin pour la ligue des champions. Et même ça, ils n’y arrivent pas. Défaillances collectives face à des reléguables ou erreurs personnelles comme contre Lyon avec la relance d’Edel - le gardien  en papier mâché - cette saison terminée à la 4ème place pour les parisiens laisse pas mal de regrets dans les esprits des supporters.

Des regrets vite douchés par les espoirs nés d’une décision. Non pas le départ de Sammy Traoré et Edel, même si pas mal de supporters sont heureux, mais par un rachat. Celui de 70 % du club par un fonds qatari, qui va amener un paquet d’oseille au PSG et ça, c’est important. Des pétro-dollars qataris au club qui font tourner les têtes. Gervinho, et même Ancellotti, l’ancien entraîneur de Chelsea, sont des noms qui circulent du côté du Parc des Princes. En attendant des noms plus conformes au statut du PSG, les supporters peuvent rêver avec le néo bleu Kévin Gameiro qui a signé pour plus de 11 millions d’euros, peut-être suivi par l’entraineur de l’Inter Leonardo qui prendrait un poste de directeur général et qui pourrait amener avec lui quelques pépites du football brésilien ; avec ça Dhorasoo peut remettre Tatane au placard, parce que son appel à un football avec moins d’argent c’est bien gentil mais entre nous, ca fait rêver tous ces noms!

Un championnat qui manque d’argent mais pas de représentants franciliens, c’est le National.  A la reprise en août dernier, trois clubs pour représenter l’Ile-de-France. Pourtant en août prochain ils ne seront plus que deux. Qui est donc le grand disparu ? Pas les Lusitanos de Créteil, malgré une saison mouvementée en dehors du terrain, le club Val-de-Marnais se maintient en National. Une saison morne sur le terrain avec une triste 10ème place, mais surtout marquée dans la coulisse par l’agression du coach Hubert Velud. Frappé par des inconnus au retour d’une défaite a Amiens, le coach vient de décider en cette fin de saison de claquer la porte. L’entraîneur reprend donc sa liberté et est remplacé par Jean-Luc Vasseur, formateur au Paris-Saint-Germain. Autre club maintenu au terme d’une saison tout aussi triste, le Paris FC. Une peu glorieuse 11ème place pour le deuxième meilleur club de la capitale, le football à Paris est à un bien triste niveau comparé aux autres capitales européennes comme Londres et ses cinq clubs dans l’élite. Et oui, le club francilien relégué de national cette année est l’UJA Alfortville. Qui reprend l’ascenseur pour l’étage inférieur un an tout pile après sa montée. Une accession  trop rapide sans doute pour le petit club Val-de-Marnais qui peine à se construire avec six petites victoires en 42 matchs. L’UJA va donc repartir l’an prochain en CFA en espérant conserver la majeure partie de son groupe pour viser dès l’an prochain le retour en National.

C’en est fini de ce bilan foot de la saison, la semaine prochaine place au basket et au handball !!

17 juin 2011

Podcast

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L'émission du 17 juin est en ligne. Pour l'écouter, cliquez ici.

17 juin 2011

Programme

Invités de l'émission du vendredi 17 juin 2011

 

- Brigitte DEYDIER, directrice de la communication et du marketing à la Fédération Française de golf. Autrefois réservé aux chefs d'entreprises et aux fils à papa, le golf se démocratise depuis plusieurs années. Matériel plus abordable, construction de golf de ville, journées d'initiatyion un peu partout en France, soit autant de raison qui expliquent ce succès. Avec l'attribution de la Ryder Cup à la France pour 2018, ce succès n'est pas prêt de s'arrêter. Nous en parlerons avec notre invité. 

- Mohamed DIABY. Après trois années de galères marquées par des blessures à répétition, le boxeur de Saint-Prix retrouve la lumière et vient de se qualifier pour la finale des championnats du monde de boxe française prévue en fin d'année. Moins connu que sa grande soeur anglaise, il s'agit pourtant d'une discipline où les Français brillent. Notre invité nous en dira davantage et nous parlera de sa future finale.

17 juin 2011

Contador : un champion si gênant...

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@ www.lequipe.fr - "Armstrong allume (encore) Contador."

 

Le départ du Tour de France ne sera donné que le 2 juillet prochain en Vendée, et pourtant, la Grande Boucle est déjà bien présente dans l'actualité et passionne la planète sportive mais pas vraiment pour de belles et bonnes raisons. Certes, la beauté est une notion complètement subjective, il n'empêche que l'événement cycliste de l'année fait déjà parler de lui non pas pour parier sur son prochain vainqueur, on le connait déjà, ni pour savoir combien d'étapes vont remporter les Français, ou encore, qui va se casser la gueule dans le premier sprint massif. L'actualité tourne davantage autour de la présence d'Alberto Contador sur les routes françaises, présence très embarrassante. Souvenez-vous, en septembre dernier, on apprenait que le coureur espagnol avait été contrôlé positif au clenbuterol lors de l'édition 2010. Bien qu'affirmant avoir été victime d'une intoxication alimentaire, Contador était finalement suspendue un an par la Fédération Espagnole en janvier dernier. Deux semaines plus tard, rebondissement, contre toute attente Contador était blanchi par cette même fédération et pouvait donc reprendre de suite la compétition. Un Tour d'Italie dans la besace plus tard, le coureur ibérique annonçait qu'il comptait bien venir défendre sa victoire acquise l'an dernier, au grand dam des organisateurs pour qui cette présence est très embarrassante.

Juridiquement, rien ne s'oppose à celle-ci, malgré l'appel de sa suspension demandé par l'UCI. De fait, Amaury Sport Organisation et Christian Prudhomme qui se battent depuis des années pour avoir un tour propre n'ont pas leur mot à dire. Le problème n'est pas de savoir si oui ou non Contador est coupable, le problème vient davantage de la piètre image qu'il donne de son sport et qui entache les coureurs loyaux. Mais la notion d'image n'étant pas prise en compte par les lois du sport, le coureur est donc libre de ses mouvements et de ses choix. De plus, et même si on peut très bien comprendre la position d'ASO, il serait injuste de refuser quelque chose à Contador que l'on a accepté pendant si longtemps à Lance Armstrong. Partant du principe que le dernier vainqueur du Tour de France est innocent et qu'il ne pèse sur lui que des rumeurs et des doutes, il n'aurait pas été normal de l'empêcher de courir alors que pendant dix ans, toutes les victoires de l'Américain ont été entourées de scepticisme. Moralité de tout cela, à la défaveur des organisateurs du Tour de France, rien ne sert de se battre pour faire du cyclisme un sport propre tant que tout le monde ne tire pas dans le même sens. Si l'Union Cycliste Internationale avait pris ses responsabilités dès le début, elle ne serait pas obligé de se battre aujourd'hui contre la Fédération Espagnole pourtant affiliée à l'UCI. Au final, le cyclisme, ça se joue sur un vélo, et à la fin, c'est toujours le dopage qui gagne...

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